jeudi 22 novembre 2012

Trois femmes et un siècle : 2,5/5




"À la mort de sa mère, une femme évoque les souvenirs de sa famille. Trois générations de femmes juives, nées dans trois époques si différentes. Trois mères. Trois filles.
Leur histoire commence dans les communautés juives rurales d’'Alsace, où règnent paix et entente avec les autres habitants. Elle se poursuit dans l’'horreur de la deuxième guerre mondiale pour s'’achever aujourd’hui dans la grisaille et les lumières de nos villes.
La vie de ces trois femmes, l’'histoire de leurs amours et de leurs relations de mères et de filles est une histoire d'’hommes absents ou occupés, de conflits entre la tradition et le temps qui passe…. Trois façons d’'être femme et d’'aimer.
Et par dessus tout la difficulté qu'’il y a à se comprendre."
(quatrième de couverture)





J'aurais pu aimer ce livre.
 
Dès les premières pages, je me suis laissée entraîner par ce style si poétique et par une émotion tendre et vraie. Quant à l'héroïne principale, la narratrice, je l'ai trouvée vraiment attachante. Toutes ces qualités m'ont fait adorer les premiers chapitres. Et lire ce roman était le petit plaisir de ma journée.

Mais après un certain temps, ma lecture s'est vraiment épuisée. L'histoire de sa grand-mère ne m'a pas réellement ennuyée. Le problème, c'est que, vers la fin, les informations partaient dans tous les sens, des retours en arrière et des anticipations continuels ponctuaient ce récit et très honnêtement, je n'en comprenais pas le sens. Un récit plus linéaire dans ce cas-ci me paraissait beaucoup plus approprié. Je commençais à tout mélanger. Bref, cela embrouille le lecteur inutilement.

Ensuite, j'ai trouvé que les passages vraiment intéressants, ceux sur les descriptions de la guerre, sur ce qu'a vécu leur fille durant la seconde guerre, etc. n'étaient pas assez développés. Tandis qu'on retrouvait des passages complètement inintéressants, tel que le moment où elle pend le linge. Heu... l'intérêt d'une telle anecdote est incompréhensible pour moi. Je peux donc vous l'avouer, je me suis ennuyée à de nombreuses reprises.

Enfin, je me suis dit que j'allais en apprendre un peu plus sur les coutumes et traditions juives, mais non, rien n'est vraiment expliqué, tout est plutôt suggéré. J'ai trouvé cela vraiment dommage. Des détails dans ce genre n'auraient pu qu'être bénéfiques dans un roman comme celui-ci. Et honnêtement j'ai été très déçue parce que j'aime beaucoup en apprendre davantage sur les autres cultures, mais ce bouquin ne m'aura rien appris, si ce n'est un certain nombre de mots que j'ai déjà oubliés.

Pour tout vous dire, je me suis arrêté à la moitié. Je ne voulais pas m'écoeurer avec cette lecture. Par contre, je pense réellement le relire dans quelques années, me replonger dedans en espérant y trouver ce que je n'ai hélas! pas pu aujourd'hui.




Je termine en remerciant quand même énormément Babelio et les éditions Le Verger pour l'envoi de ce roman qui, je l'espère, pourra un jour me toucher complètement !

 

samedi 10 novembre 2012

Sherlock Holmes contre Jack l'éventreur : 2/5

"Qu'est-ce donc que ce manuscrit inédit du docteur Watson, le fameux confident de Sherlock Holmes, qui parvient un jour sur le bureau d'Ellery Queen ? Une énigme vieille de près d'un siècle !
En 1888, une trousse chirurgicale a mis Holmes sur la piste du plus grand criminel de tous les temps : l'ignoble Jack l'Eventreur. Aussi, suivi de son fidèle Watson, plongera-t-il dans les bas-fonds de Londres où se dissimule la misère la plus noire. Mais les pièces da puzzle ne se trouvent pas uniquement dans les taudis et l'insaisissable Jack l'Éventreur tiendra plus d'une fois le célèbre détective en échec.
Une énigme bien faite pour exciter la curiosité d'Ellery Queen."
(quatrième de couverture)
 
 
 
 
 
Honnêtement, je ne sais même pas par où commencer pour votre décrire ce livre et ma grande déception qui a suivi. Ce que j'ai trouvé le plus réussi, c'est la personnalité de Sherlock Holmes. Ce don incroyable qui lui permet de sortir du moindre petit détail, une théorie de taille ! Mais à part ça, je n'ai vraiment pas été emballée par ce récit.
 
L'énigme en elle-même est beaucoup trop courte. L'enquête est réduite à sa plus simple expression. Inutile pour le lecteur de vouloir essayer de trouver le meurtrier en s'aidant des indices, comme dans tout récit policier, ici le seul et unique indice que nous possédons est cette trousse chirurgicale dont on parle dans le résumé. Quant au meurtrier, nous pouvons le reconnaître dès qu'il apparaît dans le récit.
 
L'écriture a très mal vieillie selon moi, je l'ai trouvé froide et pompeuse. J'avais du mal à rentrer dans le récit tellement je l'ai trouvé inintéressant. Aucun détail sur les meurtres (on en sait que le strict minimum), aucune aventure palpitante (à part cette bagarre entre Watson et l'homme qu'il croit être l'Eventreur), pas de grandes explications sur le pourquoi du comment de la raison du meurtrier. Et la théorie finale est un peu facile !
 
Bref, décevant à souhait. Je ne le conseille absolument pas. Par contre, si le sujet vous intéresse, je ne peux que vous diriger vers le roman que j'ai découvert cet été de Bob Garcia, qui lui m'a énormément plu et qui rassemble toutes les qualités que le roman d'Ellery Queen ne possède pas : de nombreuses aventures pour nos deux policiers, beaucoup d'humour, une enquête qui a du sens et qui nous entraîne vers une théorie dont on pouvait à peine se douter, qui certes est une fiction mais qui rempli au moins le contrat du roman policier, ...
 
 
 
 
 
Cette lecture est la deuxième pour le challenge "Lire sous la contrainre" organisé par Philippe D, dont le thème du mois était Prénom.
 
 

mercredi 7 novembre 2012

Une place à prendre : le roman pour adulte de Rowling

 
"Bienvenue à Pagford, petite bourgade en apparence idyllique. Un notable meurt. Sa place est à prendre... Comédie de moeurs, tragédie teintée d'humour noir, satire féroce de nos hypocrisies sociales et intimes, ce premier roman pour adultes révèle sous un jour inattendu un écrivain prodige" (quatrième de couverture)




 
Quand Priceminister avait proposé l'événement "Les matchs de la rentrée littéraire", j'avais trouvé ça vraiment sympa. Quand j'ai vu, qu'en plus, le dernier Rowling faisait partie des participants, j'ai sauté de joie tant j'avais envie de le découvrir.
 
 
 
 
Cela faisait longtemps que je n'avais plus ressenti ça pour un livre. Lorsque j'ai tourné la dernière page de ce roman, mon esprit cogitait encore, pensant et repensant à ce que je venais de lire... la larme à l'oeil.
 
En lisant tout d'abord la quatrième de couverture, j'étais un peu perplexe par le résumé. Une seule phrase, un seul fait : un notable meurt. Et même si cela a l'air simple en apparence, les conséquences qui en résultent sont nombreuses. Pour sa femme d'abord, mais aussi pour son meilleur ami et son pire ennemi, pour les jeunes qu'il aidait, pour ceux qui le soutenaient et d'autres qui le détestaient. A la suite de ce drame, presque tous les habitants de Pagford sont suivis, épiés. On va découvrir leurs plus intimes secrets, leurs peurs et leurs désirs.
 
Il y a des personnages qu'on apprend à détester, d'autres à aimer et puis d'autres encore qui vont nous étonner. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'aucun ne nous laissera indifférent. Et c'est bien là toute la force de l'oeuvre de Rowling qui nous présente une véritable galerie de personnages incroyables. Qu'ils trompent leur conjoint, qu'ils se droguent, qu'ils aiment secrètement quelqu'un, que ce soient des monstres de cruauté, des mauvaises langues, des égoïstes, des écorchés vifs... tous les vices sont représentés ... et puis quelques vertus quand même.
 
Ce que j'ai également aimé, c'est cette vérité toute nue. Rowling ne nous cache rien. Au contraire. On reconnaît l'hypocrisie de notre société, ses tares et ses faiblesses. Tout ça conduisant à l'ultime tragédie du roman, le renversement final, l'issue ineluctable dans une bourgade comme celle de Pagford.
 
Alors oui, je l'avoue, j'ai versé une larme pour cette fin incroyable à laquelle je ne m'attendais pas du tout. Une larme peut-être aussi parce que je devais quitter définitivement Pagford et que plusieurs de ses habitants allaient me manquer.
 
Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette lecture ne peut nous laisser indifférent. Et la promesse sur la quatrième de couverture, cette satire que l'on attendait, cette comédie de moeurs que l'on espérait, sont bel et bien présents (c'est le moins qu'on puisse dire).
 
 
Ma note : 19/20
 
 
 
 
 
Il ne me reste plus qu'à remercier encore Priceminister pour m'avoir permis de découvrir ce livre et à vous dire à très bientôt. Bisous !
 
 

dimanche 4 novembre 2012

Mes acquisitions de la semaine #8

Ma semaine de congé est terminée, demain je reprends le boulot. Ca va me manquer de me lever plus tard, ahhh !
 
Bref, nouvelle semaine = nouvelles acquisitions. Cette semaine, ce sont encore des romans que j'ai reçus. Et ça fait toujours autant plaisir !





1) La trilogie L'ame du temple de Robyn Young (en espérant que ce soit bien, mais je n'en doute pas vraiment!)
2) La carte du temps de Félix J. Palma.
3) J'ai failli te dire Oui de Moccia, même si ses deux précédents romans sont toujours dans ma PAL
4) Rose de Tatiana de Rosnay



Et vous, de belles acquisitions cette semaine? (vous pouvez me laisser votre lien si vous avez fait un article, ça me plaît toujours ce genre de billet).
 
Bisous et bon dimanche.

jeudi 1 novembre 2012

Agnès Grey : 3,5/5

 
 
 
"Élevée au sein d'une famille unie mais pauvre, la jeune Agnès Grey, fille d'un pasteur d'un village du nord de l'Angleterre, décide de tenter sa chance dans le monde en se faisant gouvernante. Trop discrète et inexpérimentée, elle est vite confrontée à la dure réalité dès son arrivée chez la famille Bloomfield.

Désarmée face à l'indiscipline des enfants gâtés dont elle a la garde, et à l'indifférence cruelle des adultes, elle est renvoyée au bout de quelques mois. Sans désemparer, et dans l'obligation de subvenir à ses besoins, elle trouve alors un emploi chez les Murray. Les jours passent, avec leur lot de monotonie et de difficultés, jusqu'à l'arrivée du nouveau pasteur, Mr Weston...

Chronique réaliste à la première personne, non dénuée de satire, Agnes Grey est largement inspiré de l'expérience de gouvernante d'Anne Brontë dans l'Angleterre provinciale de son siècle, tout comme Jane Eyre de sa soeur Charlotte." (quatrième de couverture)
 
 
 
 
 
Après avoir lu le roman des deux autres soeurs, il fallait que je m'attaque à Anne Brontë (d'autant plus qu'elle rentrait parfaitement dans le challenge "Au service de..." organisé par The frenchbooklover). Mais je dois dire que mon premier contact avec elle ne fut pas des plus heureux.
 
 
Même si j'ai été agréablement suprise par le style que j'ai beaucoup aimé, ni trop vieillot, ni trop pompeux, l'histoire ne m'a pas franchement transcendée.
 
 
La première partie m'a tout simplement ennuyée profondément. J'avais l'impression que l'histoire ne faisait que se répéter éternellement et qu'à part le fait que oui, les enfants sont de véritables garnements, je n'en apprenais pas beaucoup plus et d'ailleurs c'était plutôt agaçant. J'avais envie de rentrer dans le roman pour leur mettre deux torgnoles bien méritées.
 
 
La deuxième partie me semblait déjà moins monotone, Agnès prend enfin ses marques (dans une autre maison, avec d'autres enfants!), peut avoir une relation un peu plus différente avec ses élèves, etc. Mais j'ai trouvé sa personnalité tellement puritaine, tellement timorée... que je n'ai vraiment pas réussi à m'attacher à ce personnage même si elle m'a fait de la peine plus d'une fois (mais ce doit être mon côté très empathique qui ressort). Même la relation qu'elle aura avec son ami le pasteur m'a semblé bien fade et bien triste (très loin de celles que l'on peut retrouver chez Jane Austen ou même chez les autres soeurs Brontë que je trouve bien plus complexes et donc plus intéressantes)
 
 
En fait, pour tout vous dire, le seul véritable intérêt de ce roman est la "peinture" que l'auteure offre de son époque, avec ses conventions, ses manières et ses modes de vie. Mais si l'intérêt ne réside que sur ce point, alors de nombreux autres romans nous dressent un portrait de cette époque mais dans des termes beaucoup plus divertissants.
 
 
 
 
Première lecture !